Dans quelques jours, a affirmé le pape depuis une fenêtre du palais apostolique place Saint-Pierre, aura lieu le deuxième anniversaire de l’enlèvement, en Syrie, du Père Paolo Dall’Oglio. «Je lance un appel affecté et pressant pour la libération de ce religieux estimé», a poursuivi le pape. Le Père Dall’Oglio aurait été enlevé près de Raqqa, dans le nord de la Syrie, le 30 juillet 2013, alors qu’il était entré clandestinement dans le pays pour soutenir la rébellion. Jusqu’alors, le Vatican avait été particulièrement discret dans ses appels pour la libération du Père jésuite.
«Je ne peux pas oublier non plus les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans des régions de conflit, ont été enlevées», a poursuivi le pape François en référence aux deux évêques orthodoxes d’Alep enlevés fin avril 2013 et dont on reste également sans nouvelles. Et le pape de souhaiter «un engagement renouvelé des autorités locales et internationales compétentes afin que nos frères retrouvent vite la liberté».
Au cours de sa brève catéchèse dominicale, le pape a invité à ce que se multiplient les petits gestes de solidarité, souhaitant que «personne ne manque jamais du Pain du ciel», l’Eucharistie. Cela, a-t-il souhaité, afin que nul ne souffre de «la faim du sens de la vie, la faim de Dieu».
A l’occasion de la fête liturgique de sainte Anne et saint Joachim, les parents de la Vierge Marie et donc «les grands-parents de Jésus», le pape a particulièrement salué tous les grands-parents, en les remerciant pour «leur présence précieuse dans les familles». Il a invité les milliers de fidèles rassemblés sous le soleil place Saint-Pierre à applaudir «tous les grands-parents vivants et aussi ceux qui nous regardent depuis le ciel». (apic/imedia/ami/rz)
Raphaël Zbinden
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