La délégation, qui comprendra aussi deux commissaires de l’UE, sera menée par le ministre italien de l’environnement, Gian Luca Galletti. Au menu de leurs discussions: l’encyclique «Laudato Si’» du pape François, et la préparation des travaux de la 21e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris (France).
Dans l’avion qui le ramenait des Philippines vers Rome, le 15 janvier dernier, le pape François avait espéré que des «choix courageux» soient faits lors de la COP21. En juillet dernier, le chef de l’Eglise catholique avait déjà réuni près de 70 maires de grandes villes du monde entier pour discuter du changement climatique et de la lutte contre l’esclavage moderne.
Devant eux, il avait à nouveau fait part de son espoir que le sommet de Paris arrive à un «accord fondamental». A la fin de cette rencontre, les maires avaient signé une déclaration dans laquelle ils encourageaient les Nations Unies à limiter le réchauffement climatique, à l’approche de la COP21.
L’encyclique «Laudato Si’» a eu une grande répercussion à l’international, suscitant aussi parfois quelques critiques dans les milieux conservateurs américains ou anglo-saxons. Depuis sa publication, les initiatives laïques ou religieuses se multiplient pour faire pression sur les Nations Unies, à quelques mois de la COP21. Le Vatican aussi multiplie les initiatives en faveur de la sensibilisation aux problématiques environnementales. Dernière en date: la première Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, célébrée le 1er septembre au Vatican. (apic/imedia/bl/be)
Jacques Berset
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