Il s’agit de Yayo Grassi, un ancien élève argentin que le pape avait déjà rencontré par le passé, et de son compagnon, Iwan Bagus. Tous deux vivent en couple depuis 19 ans.
«Comme on le sait, le pape conserve des rapports très personnels, comme pasteur, avec une attitude de gentillesse, d’accueil et de dialogue», a indiqué le Père Federico Lombardi dans une déclaration à la presse.
«Yayo Grassi est un ancien élève argentin que le pape avait déjà rencontré par le passé et qui avait demandé à pouvoir lui présenter sa mère et quelques amis à l’occasion de son séjour à Washington», a encore expliqué le Père Lombardi. Quelques heures plus tôt, l’entrepreneur argentin en poste à Washington avait révélé la tenue de cette rencontre entre «deux amis» à la nonciature apostolique, le 23 septembre.
Au cours de ce bref entretien, dont des images ont été diffusées sur internet, le pape François salue son vieil ami, quelques-uns de ses proches, ainsi que son compagnon. «Nous n’avons pas parlé du mariage homosexuel, je sais ce qu’il pense», a déclaré Yayo Grassi. «Je veux témoigner du fait qu’il n’est pas l’homophobe que pensent les gens», a encore affirmé Yayo Grassi à propos de son ancien professeur de littérature et de psychologie en Argentine.
La presse américaine avait fait ses gros titres, les jours précédents, sur la rencontre tout aussi brève et au même endroit, le 24 septembre, entre le chef de l’Eglise catholique et l’Américaine Kim Davis. Cette greffière du Kentucky avait été quelques jours en prison pour avoir refusé de signer des certificats de mariage pour des couples homosexuels, en raison de sa foi chrétienne évangélique. Elle est depuis devenue une égérie des opposants au mariage homosexuel.
Kim Davis avait effectivement rencontré le pape François à la nonciature apostolique à Washington, mais le salut a été bref car il ne s’agissait pas d’une audience privée. Elle faisait partie d’un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui ont pu saluer le Saint-Père à son départ de la nonciature.
«Le pape n’est donc pas entré dans les détails de la situation de madame Davis et sa rencontre avec elle ne doit pas être considérée comme un appui à sa position dans tous ses aspects particuliers et complexes», avait tenu à préciser le Père Lombardi, (apic/imedia/ami/be)
Jacques Berset
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