Interrogé par la Radio Télévision Belge Francophone RTBF, le bourgmestre d’origine turque estime que « tout le monde doit être solidaire ». Et de regretter que Theo Francken, secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration, n’ait pas encore imposé le principe de répartition des réfugiés entre les différentes communes du pays. Emir Kir se dit fier de voir arriver dans sa commune, qui passe pour la plus pauvre de Belgique, 90 candidats à l’asile dans les prochaines semaines. Les 90 demandeurs d’asile devraient être bien accueillis dans cette ville qui compte 150 nationalités parmi ses habitants.
L’accueil sera également facilité par l’aide de nombreux bénévoles, encadrés notamment par le Centre Public d’Action Sociale (CPAS), l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil), et Caritas International Belgique, une œuvre d’entraide catholique qui défend les droits des migrants et les accompagne dans la recherche de solutions durables en Belgique ou ailleurs.
Anne Dussart, responsable du service asile et migration de Caritas International, précise que l’ancien couvent a été spécialement aménagé pour accueillir les candidats. Pour rassurer les riverains, les autorités de Saint-Josse vont organiser des réunions d’information publiques. Caritas pense mettre sur pied une journée portes-ouvertes. Le nombre de demandes d’asile a pratiquement doublé cette année en Belgique. Anne Dussart relève que la crise en Syrie provoque l’arrivée massive de réfugiés en Europe, sans compter un important afflux d’Irakiens, d’Afghans et d’Erythréens, venant tous de régions en crise. (apic/com/be)
Jacques Berset
Portail catholique suisse
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