«Les sceptiques disent que ‘la barque est pleine’, c’est loin d’être le cas. Dans beaucoup de domaines, comme les soins de santé, nous manquons de forces de travail», souligne le bénédictin dans une interview à un magazine allemand. Il relève aussi l’espoir d’un échange vivant entre les cultures. L’idée de voir en chaque hôte un ange lui plaît particulièrement. Car un ange est un messager qui proclame quelque chose de nouveau.
28 réfugiés provenant de pays en crise sont installés dans l’abbaye où vit Anselm Grün. Les moines s’efforcent de développer les occasions d’échanges avec eux comme lors de soirées-cinéma ou pendant la récolte des pommes. L’échange entre les religions revêt une grande importance. Ainsi quelques moines ont accompagné des réfugiés pour visiter une mosquée.
Le Père Anselm Grün est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages de spiritualité dont la plupart ont été traduits en français. (apic/kna/mp)
Maurice Page
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