Simon Muriithi, directeur de HLI, a déclaré que la promotion des préservatifs à la télévision et sur les panneaux d’affichage le long des grands axes routiers n’était « pas saine » pour les jeunes. Il a relevé, dans le quotidien kényan Daily Nation du 6 décembre 2015, que dans tous les rassemblements anti- VIH, les populations étaient invitées à utiliser des préservatifs si elles ne pouvaient pas s’abstenir d’avoir des relations sexuelles. Ce qui aurait conduit de nombreux jeunes à avoir des relations sexuelles et encouragé les couples mariés à des aventures extra-conjugales. « Or, l’utilisation des préservatifs ne peut pas empêcher la propagation du sida », estime-t-il.
Le rôle de l’Eglise, a souligné le responsable, est de « préserver la vie humaine et la famille, à travers l’éducation et la sensibilisation (…) L’abstinence sexuelle pour les célibataires et des relations entre couples mariés sont la meilleure manière d’éviter la pandémie ». Il a ajouté que l’Eglise catholique avait toujours préconisé des méthodes naturelles de planification familiale.
Selon Simon Muriithi, l’archidiocèse de Nyeri a réussi à convaincre plus de 8’000 couples à recourir à la méthode de planification familiale naturelle. « Avec cette méthode, la dignité humaine est respectée », a renchéri le Père Peter Githinji, en charge du secteur de la santé dans cet archidiocèse du centre du Kenya. Il a également souligné que, selon l’étude américaine « Contraceptive technology », un préservatif sur 12 était inefficace contre la contamination par le virus du sida. (cath.ch-apic/ibc/dn/rz)
Raphaël Zbinden
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