Après le rite pénitentiel et le chant du Veni Creator, le pape François a ouvert la Porte sainte de la dernière des quatre basiliques papales de Rome. Alors que résonnait l’hymne de l’année sainte du Jubilé de la miséricorde dans la basilique, le pape a été suivi par les concélébrants – évêques et cardinaux – ainsi que par plusieurs fidèles laïcs. C’est la trentième fois depuis le début de son pontificat qu’il se rendait à Sainte-Marie-Majeure, qu’il visite systématiquement avant et après chaque voyage apostolique, afin de prier et de remercier la Vierge Marie.
Dans la basilique qui abrite l’icône mariale Salus populi romani, le pape François a mis en avant la figure de Marie, «mère de Dieu qui pardonne» et «mère du pardon», mais aussi «icône de la manière dont l’Eglise doit étendre le pardon à tous ceux qui le demandent». «La mère du pardon enseigne à l’Eglise que le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites», a alors soutenu le pape.
«Le pardon de l’Eglise doit avoir la même extension que celui de Jésus sur la croix, et de Marie à ses pieds», a soutenu le pape, «il n’y a pas d’alternative». «La force du pardon est le véritable antidote à la tristesse provoquée par la rancune et la vengeance», a-t-il soutenu, assurant que «le pardon ouvre à la joie et à la sérénité parce qu’il libère l’âme des pensées de mort, tandis que la rancune et la vengeance poussent l’esprit à la révolte et déchirent le cœur, lui ôtant le repos et la paix».
Et le pape de lancer cette invitation aux fidèles : «Ouvrons tout grand notre cœur à la joie du pardon, conscients de l’espérance confiante qui nous est rendue, pour faire de notre existence quotidienne un humble instrument de l’amour de Dieu». (cath.ch-apic/imedia/ami/pp)
Pierre Pistoletti
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