Vaud: L'accueil des requérants doit être basé sur le volontariat

Le Conseil d’Etat vaudois estime que l’accueil d’une famille de requérants dans chaque commune doit rester un acte volontaire. Il salue toutefois «cette initiative citoyenne» et «ce témoignage de solidarité», rapporte, le 22 janvier, le quotidien La Liberté.

Le projet «Un village, une famille», initié par un municipal de Giez, propose de favoriser l’accueil et l’intégration des requérants. S’il salue cette démarche, le Conseil d’Etat estime dans des réponses à deux députés qu’elle doit rester volontaire.

Il rappelle en outre que les communes de plus de 2’000 habitants doivent collaborer avec l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) à la recherche de possibilités de logement. Les entités plus petites peuvent exceptionnellement être sollicitées. Concernant l’information aux communes, le gouvernement estime qu’une communication claire et transparente est «indispensable». Et d’ajouter que l’EVAM se tient à disposition des villages qui souhaitent en savoir plus.

L’organisme, met par ailleurs toute la documentation nécessaire à disposition des personnes qui seraient intéressées à accueillir des réfugiés. Des statistiques, les lois fédérales concernant l’asile, les règlements en vigueur ainsi qu’un guide d’assistance sont disponibles au téléchargement sur le site internet de l’EVAM.

Interrogé sur d’éventuelles compensations financières pour les communes, le Conseil d’Etat ajoute que la mise à disposition d’une chambre ou d’un appartement peut être rétribuée jusqu’à concurrence des normes. (cath.ch-apic/laliberté/bh)

Bernard Hallet

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