« Un diagnostic de microcéphalie chez un enfant ne devrait pas justifier une condamnation à mort », a déclaré sans détour le représentant de la mission d’observation permanente auprès des Nations unies.
Début février, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’Onu a en effet appelé à la libéralisation des lois sur l’avortement pour prévenir la naissance d’enfants avec des anomalies congénitales, notamment en Colombie et au Brésil. Une réponse qui n’est « fondamentalement pas préventive » car elle « interrompt la vie d’un enfant », a dénoncé le représentant du petit Etat.
Pour le Saint-Siège, la solution doit passer par la recherche, pour déterminer le lien exact entre le virus transmis par certains moustiques et les anomalies congénitales.
Constatant la « rareté » des preuves scientifiques actuelles et les « conséquences dramatiques pour la vie humaine », il a appelé à ne pas céder à la panique mais à agir selon une saine vigilance. Le Saint-Siège a aussi exhorté à « faire tous les efforts pour fournir aux personnes infectées des traitements adéquats », notamment aux plus pauvres et aux plus vulnérables.
La solution « complète » devrait inclure l’accès à l’information, des traitements préventifs, des services de santé adaptés à la maternité et la promotion de l’abstinence, a aussi recommandé le Saint-Siège. (cath.ch-apic/imedia/ak/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/lavortement-est-une-reponse-illegitime-au-virus-zika-juge-le-saint-siege/