« La charité est au centre de la vie de l’Eglise», a-t-il souligné, et en est vraiment «le cœur, comme le disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus». Cette dernière est une figure très chère au pape François, qui n’a de cesse de la citer.
« L’Encyclique Deus caritas est garde intacte la fraîcheur de son message», a estimé le pape devant les participants de ce congrès organisé par le Conseil pontifical Cor Unum. Dès lors, l’année jubilaire de la miséricorde peut être l’occasion de «revenir à ce cœur vivant de notre témoignage». «Dieu ne possède pas seulement le désir ou la capacité d’aimer ; Dieu est charité, a-t-il poursuivi. Dieu associe l’homme à sa vie d’amour, et même si l’homme s’éloigne de lui, Il ne reste pas distant mais va à sa rencontre». Cette rencontre qui «culmine dans l’incarnation de son Fils, est sa miséricorde». » C’est pourquoi charité et miséricorde sont étroitement liées, a développé l’évêque de Rome, et sont la manière d’être et d’agir de Dieu: son identité et son nom».
Avant de s’engager dans toute activité, a conseillé le pape, il faut regarder la charité divine comme la boussole qui oriente notre vie. Cette charité, a-t-il insisté, doit se refléter «toujours davantage dans la vie de l’Eglise». «Comme je voudrais que chacun dans l’Eglise, que chaque institution manifeste que Dieu aime l’homme !», s’est-il alors exclamé. Le pape a conclu son discours en donnant une ligne de conduite pour le jubilé: pratiquer les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles, pour contribuer concrètement à la «grande mission de l’Eglise», qui est de «communiquer l’amour de Dieu». (cath.ch-apic/imedia/bl/bh)
Bernard Hallet
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