« Ce sont des colonisations, donc elles enlèvent la liberté, a-t-il insisté dans une improvisation. Elles sont idéologiques, donc elles ont peur de la réalité telle que Dieu l’a créée ». A notre époque, a ainsi déploré le chef de l’Eglise catholique, certaines « orientations culturelles ne reconnaissent plus l’empreinte du savoir divin dans les réalités créées, ni même dans l’homme ».
Or, « notre humanité est unique et très précieuse aux yeux de Dieu ! », a-t-il appuyé. L’homme, quelles que soient ses conditions de vie, est une valeur à protéger, a poursuivi le pape, regrettant que cette valeur soit souvent « victime d’incertitudes morales, qui ne lui consentent pas de défendre la vie de manière efficace ».
« Il n’est pas rare, même, que sous le nom de la vertu, se cachent des vices splendides », a-t-il encore mis en garde. Le pape a donc encouragé à cultiver ces vertus à travers un discernement continu, et à toujours les enraciner « en Dieu, source de toute vertu ».
Si les connaissances scientifiques et les instruments techniques ne manquent pas pour soutenir la vie même dans sa fragilité, c’est l’humanité qui manque, a encore regretté le pontife. Pour bien agir, il ne faut pas se contenter d’une application correcte du savoir éthique, a-t-il expliqué, mais il faut un « réel intérêt pour la personne fragile ».
Le pape a dès lors encouragé les universités à inclure dans leurs programmes « ces dispositions du cœur et de l’esprit », indispensables pour « accueillir et soigner la vie humaine ». Il a aussi invité les structures de santé et de recherche à faire en sorte que leurs employés considèrent l’aspect humain comme partie intégrante de leur service. (cath.ch-apic/imedia/bl/be)
Jacques Berset
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