Trois ans après la création de l’Eglise protestante unie de France, le synode national est l’instance souveraine décidant de la formulation de sa foi et des modalités de son organisation. Il élit un Conseil national qui met en œuvre les décisions et les orientations synodales entre deux sessions annuelles.
Dans son message d’ouverture, intitulé : De la peur à l’encouragement, le président Laurent Schlumberger a évoqué l’actualité de l’Eglise et de la société, notamment sous l’angle de ce qui est convenu d’appeler « la crise migratoire » et ses répercussions.
Dans une volonté de grande attention à la qualité des relations œcuméniques, particulièrement à la veille de l’année 2017 avec les commémorations des 500 ans de la Réforme, le Synode accueillera également Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Madame Raddia Bakkouch, présidente du mouvement « interconvictionnel » Coexister. Il débattra également du « Notre-Père », suite à la nouvelle traduction adoptée par l’Eglise catholique.
Le synode se clôturera dimanche 8 mai avec la consécration de onze nouveaux pasteurs seront lors du culte célébré dans le temple à Nancy. (cath.ch-apic/com/mp)
Maurice Page
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