Après avoir visité un peu plus de la moitié des Unités Pastorales (UP) du diocèse, Mgr Morerod explique dans son texte avoir rencontré des « gens heureux de vivre leur foi, et souvent de s’engager activement dans l’Eglise, avec des dons et des charismes aussi remarquables que variés ». « Partout on remarque bien sûr aussi les défis de l’avenir, notamment une baisse de participation », constate-t-il, soulignant la grande variabilité de situations des UP: « On peut traverser des UP de ville à pieds en une demi-heure, alors que la traversée en voiture de l’UP de la Dent-deVaulion prend 50 minutes (si la Vallée de Joux n’est pas enneigée). Une paroisse vaudoise peut regrouper plus de 20 communes, alors que chaque village fribourgeois a au moins un clocher », note l’évêque de LGF.
Il remarque aussi la diversité des langues utilisées dans le diocèse. « Si on y ajoute l’évidente diversité des cantons, la complexité de notre mission commune saute aux yeux », précise-t-il. Tout en ne souhaitant pas une multiplication des structures pour gérer cette complexité, le prélat fribourgeois indique s’être interrogé sur l’utilité d’un synode diocésain. « Si la dimension synodale de la vie de l’Eglise est capitale […] la forme d’un synode pour un diocèse aussi diversifié que le nôtre n’est pas très adaptée », souligne-t-il pourtant.
Il annonce ainsi qu’une « démarche synodale » va démarrer « pour envisager l’avenir de l’Eglise dans le canton de Fribourg, avec ses caractéristiques appelées à évoluer ». « Tout ceci mettra donc du pain sur la table de notre session diocésaine d’octobre, que nous préparons de notre prière », conclut l’évêque. (cath.ch-apic/com/rz)
Raphaël Zbinden
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