« Cet accord est une étape importante dans la vie du pays et ne doit donc pas rester un acte symbolique », a déclaré Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, président de la Conférence épiscopale de Colombie (CEC). L’archevêque de Tunja demande en particulier que le cessez-le-feu s’accompagne concrètement de la remise et de la destruction publique des armes. Il a insisté sur la nécessité de voir immédiatement les effets de cet accord pour la sécurité et la tranquillité des Colombiens. L’Eglise colombienne a été active tout au long du processus des pourparlers de paix, ouverts en septembre 2012. Elle a en particulier été le point de contact entre les négociateurs et les victimes, a rappelé l’archevêque.
Le prélat a souligné en outre que le cessez-le-feu est seulement la première étape du processus de paix. Dans la deuxième partie, l’ensemble du processus doit précisément corriger tout ce qui a généré la guerre dont l’un des éléments clés est l’injustice sociale. « Savoir arrêter la guerre est une chose, une autre est de construire la paix. C’est ce qui nous attend après la signature de ces accords de cessez-le-feu. » (cath.ch-apic/aica/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/colombie-leglise-demande-cessez-feu-ne-reste-acte-symbolique/