Mgr Gmür qualifie le massif alpin du Saint-Gothard de « Sinaï de la Suisse », une formulation qu’il emprunte à l’écrivain Peter von Matt, note la Conférence des évêques suisses (CES) dans un communiqué du 14 juillet 2016. L’expression « Sinaï de la Suisse » permet de cerner la signification profonde du Saint-Gothard, estime Mgr Gmür, car c’est une montagne qui relie. Le peuple biblique d’Israël considère le Mont Sinaï comme un élément central de son identité, il en est de même pour la Confédération suisse, avec le Saint-Gothard.
Le projet du Saint-Gothard, rappelle l’évêque de Bâle, a été porté par l’intense collaboration de personnes issues de pratiquement toutes les principales religions du monde. Ainsi, le Saint-Gothard est devenu non seulement un chef d’oeuvre dans l’art de l’ingénierie, mais également l’expression d’un dialogue qui a fait ses preuves –contrairement à la construction de la Tour de Babel dans la Bible. Et tout cela se vérifie dans le saint patron de ce massif montagneux, saint Gothard de Hildesheim (960 – 1038), dont le nom signifie « fort en Dieu ». Une devise qui convient à la Suisse, souligne Mgr Gmür. (cath.ch-apic/com/rz)
Texte intégral du discours de Mgr Gmür
Raphaël Zbinden
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