Martigny: bénédiction abbatiale de Mgr Vouilloz (230892)
Martigny, 23août(APIC) La foule était nombreuse, samedi à Martigny pour
célébrer avec la communauté des chanoines du Grand-Saint-Bernard, la bénédiction abbatiale de leur nouveau prévôt, Mgr Benoît Vouilloz. La messe célébrée en plein air par l’évêque de Sion, le cardinal Henri Schwery, se
voulait à la fois reconnaissance pour le choix du nouveau prévôt et prière
pour sa charge future. Une charge a rappelé l’évêque qui est d’abord service du prochain.
La cérémonie a rassemblé autour de l’évêque de Sion et de Mgr Vouilloz,
en ce jour de la dédicace de la chapelle de la prévôté, Mgr Henri Salina,
abbé de St-Maurice, Mgr Angelin Lovey, ancien prévôt, Mgr Henri Perraudin,
ancien évêque de Kabgayi (Rwanda) et Mgr Maurice Bitz, supérieur de la
communauté de St-Victor, en France, ainsi que plusieurs abbés venus de
l’étranger et de nombreux prêtres diocésains.
Moments d’émotions dans une célébration solennelle et joyeuse, la litanie des saints et la remise des Constitutions de la Congrégation du GrandSaint-Bernard de l’Ordre des chanoines réguliers de St-Augustin, de la
crosse et de l’anneau de saint Bernard, signes de fidélité. Mgr Vouilloz a
reçu la crosse la plus ancienne, celle du prévot Thévenoz.
Le cardinal Schwery a souligné trois aspects du témoignage demandé au
nouveau prévôt: le martyre, le témoignage eschatologique et le service. «La
bénédiction abbatiale vous fait encore davantage capable de témoigner. Mais
vous ne serez martyr qu’à la manière d’un prévôt, et à la manière de Benoît
Vouilloz», a relevé l’évêque. Le nouveau supérieur a reçu la mission de
veilleur. «Un veilleur particulièrement attentif à ce que lui-même et les
frères qui lui sont confiés ne se laissent pas accaparer par toutes les tâches et préoccupations bonnes et utiles, au point d’en oublier qu’ils sont
des veilleurs, les témoins privilégiés de l’aube nouvelle.» Enfin, à l’image de Marie, il lui est demandé d’être un homme de coeur qui «aime l’homme
concret» et qui sait que ce ne sont «ni la tiare, ni la mitre, ni la chasuble qui font le pape, l’évêque ou le prêtre»; que ce qu’il est est infiniment plus précieux que ce qu’il a. Exhortation que le nouveau prévôt a
mis en pratique en accompagnant à la flûte le chant final, la devise du
Grand-Saint-Bernard, «ici le Christ est adoré et nourri». (apic/id/mp)
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