Argentine: L’Eglise reconnaît des abus sexuels sur des séminaristes

Dans l’affaire des abus sexuels sur des séminaristes de l’Institut du verbe incarné, l’Eglise argentine a admis, le 15 décembre 2016, que les dénonciations d’abus sexuels étaient effectivement imputables au Père Carlos Miguel Buela, le fondateur de cette congrégation religieuse catholique fondée le 25 avril 1984 à San Rafael.

Le Père Carlos Miguel Buela est accusé d’avoir violé plusieurs séminaristes de cette congrégation, située à l’ouest du pays. Un autre religieux, le père Fernando Yañez est également impliqué dans cette affaire. Les deux ont déjà été éloignés de cette organisation religieuse.

Face à la pression sociale née après la divulgation de l’affaire, le Vatican s’était manifesté à travers un communiqué lu cette semaine par Mgr Eduardo María Taussig, l’archevêque de San Rafael, un diocèse situé dans la province de Mendoza, à l’ouest de l’Argentine.

Pas d’abus sur mineurs

Lors de son intervention, Mgr Eduardo María Taussig avait également indiqué que «des cas d’abus sur mineurs dont ce serait rendu coupable le père Carlos Miguel Buela n’avaient pas été constaté. D’autres dénonciations avaient cependant été enregistrées contre lui, en particulier des actions d’ordre sexuel qui ont affecté des religieux et des séminaristes de l’Institut».

«La Congrégation compétente de Santa Fé, ayant garanti l’exercice légitime du droit à la défense du religieux accusé, a déterminé, conformément aux processus canoniques en vigueur, la véracité des dénonciations et l’imputabilité au père Carlos Miguel Buela de comportements inappropriés avec des personnes majeures», a rajouté Mgr Eduardo María Taussig. (cath.ch/jcg/bh)

Bernard Hallet

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