En la chapelle Redemptoris Mater au Vatican, le Père Cantalamessa a expliqué que Noël n’est pas un anniversaire quelconque mais bel et bien un mystère historique. Expliquant que le choix de la date du 25 décembre, « n’est pas lié à des raisons historiques, mais symboliques », le Père Cantalamessa a affirmé que Noël était plutôt un « mystère qui exige d’être compris dans sa signification pour nous ».
Rappelant que le Christ est né de la Vierge Marie par l’Esprit-Saint comme affirmé dans le Credo, le prélat a distingué trois axes de réflexion: l’œuvre du Saint-Esprit, la maternité de Marie et la ›troisième naissance du Christ’. « Marie fut la première à vivre l’expérience de la sobre ivresse de l’Esprit », a-t-il rappelé, « celui qui est Seigneur et qui donne la vie ». A ce titre elle apparaît comme l’exemple et le modèle de l’Eglise.
Comme le symbolisent les trois messes célébrées à Noël, le Christ a vécu trois naissances: celle éternelle du Père, celle temporelle de Marie, et celle spirituelle dans l’âme et le cœur du croyant. « L’Esprit-Saint nous invite donc à revenir dans le cœur, a-t-il poursuivi, pour célébrer en lui un Noël plus intime qui rende ›vrai’ aussi le Noël que nous célébrons à l’extérieur, dans les rites et les traditions ».
Jésus veut renaître en nous, a-t-il ajouté, « comme si en ces derniers jours de l’Avent, Il passait au milieu de nous, frappait à chaque porte, comme cette nuit à Bethléem, à la recherche d’un cœur où naître spirituellement ». (cath.ch/imedia/ah/pp)
Pierre Pistoletti
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