Pour l’EPER, un oui lors de la votation populaire du 12 février prochain permettrait une participation active à la vie politique de tous les jeunes dont les parents sont nés en Suisse, qui parlent une langue nationale, ont fait leur scolarité et leurs études en Suisse et y travaillent.
Ces jeunes ont 25 ans ou moins. Leurs grands-parents ont émigré dans ce pays il y a plusieurs dizaines d’années afin d’y travailler et d’y construire leur vie. Leurs parents, déjà, sont nés en Suisse et s’y sentent chez eux: toute leur vie est ici. Ces personnes font partie intégrante de la Suisse. « L’acceptation de cet arrêté fédéral permettra aux jeunes de la 3ème génération de devenir, enfin, des citoyens à part entière et, ainsi, de participer activement à la politique suisse », affirme l’Entraide protestante. Pour cette dernière, les procédures fastidieuses leur seront épargnées grâce à une harmonisation au niveau national. « Les jeunes de la 3ème génération n’auront plus à fournir la preuve de leur intégration comme s’ils avaient immigré récemment », souligne l’EPER.
La population concernée représente environ 25’000 personnes, dont la grande majorité sont les petits-enfants de familles italiennes émigrées au début ou au milieu du siècle dernier afin d’apporter une force de travail qui fut très appréciée par la Suisse. « On est donc loin des contre-vérités polémiques présentées par les opposants à l’arrêté fédéral, qui font référence à des femmes portant la burqa, symbole d’un refus d’intégration, voire d’une attitude hostile à nos valeurs », relève l’œuvre d’entraide protestante.
Dans le même esprit, l’EPER publiera une lettre ouverte adressée à la population suisse dans l’édition du samedi des journaux alémanique NZZ et romand Le Temps. (cath.ch/com/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/leper-dit-oui-a-naturalisation-facilitee/