Le combat contre l’antisémitisme et pour «un futur d’authentique respect pour la vie et pour la dignité de chaque peuple» passe par «l’information et la formation» a déclaré le pape devant une délégation de l’ADL. «Face à trop de violence qui divise le monde, a-t-il poursuivi, nous sommes appelés à encore plus de non-violence».
Pour le successeur de Pierre, vouloir lutter contre le mal ne suffit pas et «il est encore plus urgent de semer le bien». «Les meilleurs remèdes contre la montée de la haine», a-t-il détaillé, sont de «mettre à disposition les moyens nécessaires à une vie digne» et de promouvoir la liberté religieuse. Il faut donc «protéger les croyants et les religions de toute manifestation de violence ou d’instrumentalisation».
Louant «l’amitié sincère et les sentiments fraternels» qui animent désormais les relations entre juifs et catholiques, le Souverain pontife a réaffirmé que l’antisémitisme était «contraire en tout aux principes chrétiens et à toute vision qui soit digne de l’homme».
Créée en 1913 aux Etats-Unis, l’ADL «combat l’antisémitisme et toute forme d’intolérance» selon ses statuts. Dans son discours, le pape François a souligné que l’organisation entretenait des relations avec le Saint-Siège depuis le concile Vatican II et que des délégations avaient été reçues par Jean Paul II et Benoît XVI. (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
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