«Il est facile de dire que Dieu m’aime», a lancé le pape François devant environ 7’000 fidèles. Mais «qui est capable d’être sûr que Dieu nous aime?», a-t-il interrogé: «c’est un bon exercice! C’est la racine de notre sécurité et de notre espérance».
Ainsi l’espérance chrétienne est-elle solide, a affirmé le pontife. «Car elle n’est pas fondée sur ce que nous pouvons faire ou être, mais plutôt sur «l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous».
«L’espérance ne déçoit jamais», a-t-il répété à plusieurs reprises. Ainsi nous pouvons nous enorgueillir de ce don d’amour, y compris dans les épreuves ou dans les actions mauvaises. C’est plus difficile, a fait remarquer le pape, mais aussi plus authentique et plus vrai.
La paix que nous offre le Seigneur, a encore précisé le pontife, n’est pas une absence de préoccupations, de désillusions, de manques, de causes de souffrance. Mais elle vient au contraire de la grâce de savoir que «Dieu ne nous laisse pas seuls un instant de notre vie». C’est un don extraordinaire pour lequel les chrétiens doivent jouer le rôle de canal pour tous, avec humilité et simplicité.
Après sa catéchèse, lors des différentes adresses aux groupes linguistiques, le pape François a rappelé la fête, le 14 février, des saints Cyrille et Méthode, patrons de l’Europe. «Ils rappellent à l’Europe le besoin de maintenir l’unité de la foi, la tradition, la culture chrétienne», a-t-il souligné, demandant aux jeunes d’être des disciples missionnaires.
Parmi les pèlerins francophones, plusieurs paroisses de la région parisienne (France), ainsi que des établissements scolaires de France et de Suisse. Plusieurs groupes de fidèles de différentes langues ont entonné des chants au milieu de l’audience. «Bel exemple de prière!», a ponctué le pape, ému par les chants d’enfants. (cath.ch/imedia/bh)
Bernard Hallet
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