«Le football est une image de la vie et de la société», a déclaré le pontife. Le football requiert de laisser de côté l’individualisme et les aspirations personnelles. A l’inverse, la camaraderie, l’effort, la beauté du jeu, le jeu d’équipe sont nécessaires pour décrocher la victoire.
Pour grandir, nous avons besoin «des autres, qui d’une manière ou d’une autre font partie de nos vies». Il faut ainsi oublier l’orgueil et se rappeler que nous sommes membres d’une «grande équipe» qui nous précède, a poursuivi le pape. Les joueurs de football ont un devoir de responsabilité à éduquer et transmettre les valeurs de leur sport, particulièrement aux plus jeunes.
Concluant son discours, le pontife a affirmé, comme il l’avait déjà évoqué lors de son intervention à l’université Roma Tre le 17 février, qu’il se sentait proche d’un gardien de but qui doit intercepter les ballons. «Quand il y a des choses auxquelles je ne m’attendais pas, je pense au gardien de but», a expliqué le pape François en riant: il faut «prendre les choses comme elles viennent». (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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