La première visite à Medjugorje, de Mgr Henrik Hoser débutera à la fin du mois de mars. Il rencontrera sur place le nonce apostolique en Bosnie Herzégovine ainsi que l’archevêque de Sarajevo. Puis l’évêque local de Mostar et les frères franciscains qui animent le sanctuaire. «Mon rôle consistera surtout à écouter avec attention les différents points de vue et à observer la situation pastorale locale,» explique le prélat.
L’évêque de Varsovie-Praga précise qu’il n’a pas pour mission d’enquêter sur les apparitions. Il rappelle qu’en 2010, le Saint-Siège a mis en place une commission doctrinale spéciale dirigée par son le cardinal Camillo Ruini. En 2014, la commission a achevé son travail et a soumis ses conclusions au pape. Le dossier a été remis dossier à la Congrégation pour la doctrine de la foi qui, à ce jour, n’a pas encore adopté de position définitive.
La mission de Mgr Hoser consiste à compléter le travail effectué par la commission doctrinale. «Tous les ans, entre deux et deux millions et demi de pèlerins viennent à Medjugorje», relève-t-il. Ma mission est d’examiner avec attention la situation pastorale locale, et particulièrement les besoins des pèlerins.
L’évêque polonais ne s’inquiète pas de la publication récente d’une lettre de l’évêque de Mostar contestant l’authenticité des apparitions. «Ce n’est pas la première fois que l’Église met du temps à prendre une décision, d’autant plus que dans ce cas les apparitions mariales diffèrent de celles connues jusqu’à présent. (…) Si une dévotion a fructifié à Medjugorje, si tant de personnes s’y rendent, alors cette dévotion s’y renforcera. (cath.ch/aleteia/mp)
Maurice Page
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