Bénissant les nouveaux locaux de l’Ordre des journalistes italiens, le ›numéro deux’ du Saint-Siège a affirmé qu’il était « fondamental de ne pas céder à la tentation du sensationnalisme et de la rapidité à tout prix, qui peut se traduire en diffamation objective », rapporte le quotidien italien La Stampa.
Le cardinal Parolin leur a demandé de se garder de la logique qui « déclasse » les bonnes nouvelles en « non-nouvelles ». Il reprenait ainsi les paroles du pape François pour la Journée des communications sociales, publiée le 24 janvier dernier, appelant à ne pas donner « la première place au mal ».
Recevant 400 journalistes italiens le 22 septembre 2016, le pape avait aussi renvoyé dos à dos la « spectacularisation systématique » du drame, de la souffrance, du mal, et « l’indifférence, le cynisme » face à cela.
Le cardinal Parolin a enfin demandé aux journalistes de devenir des « amants de la vérité ». « Vous avez la possibilité de transmettre des idéaux, de vous faire la voix des sans-voix, de mettre en évidence les contradictions de la société, de dénoncer la culture de mort et de la haine », les a-t-il exhortés. (cath.ch/imedia/ap/be)
Jacques Berset
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