Cet événement est le noyau central de la foi. Ce n’est pas la mort du Christ qui suppose un acte de foi, mais bien sa résurrection. Notre foi naît le matin de Pâques, a affirmé le pape.
Ainsi, comme pour saint Paul sur le chemin de Damas, le christianisme n’est pas tant notre propre recherche de Dieu, mais plutôt la recherche de Dieu en nous. C’est pourquoi un cœur enfermé dans sa propre logique ne peut pas comprendre le christianisme, a insisté le successeur de Pierre: la foi est une grâce, une surprise, mais elle suppose un cœur capable d’émerveillement.
Etre chrétien signifie partir de l’amour de Dieu, et non de la mort. Car Dieu est plus grand que tout, que nos échecs. Il «fait grandir ses fleurs les plus belles au milieu des pierres les plus arides», et réalise pour tous un futur inespéré de joie et de vie. Ainsi, comme l’apôtre saint Paul, «nous portons ce cri dans le cœur: ›Mort, où es ta victoire ?’», a exhorté le pape. «Jésus est ici, sur la place, avec nous, vivant et ressuscité !», a-t-il conclu.
Saluant ensuite les différents groupes de fidèles, le pontife a particulièrement noté la présence de nombreux collégiens, lycéens et étudiants français et suisses. Puis le pape a salué les nouveaux diacres en vue du sacerdoce du Collège pontifical irlandais, les fidèles du diocèse allemand de Munich-Freising, accompagné de leur archevêque le cardinal Reinhard Marx, également président de la Conférence des évêques allemands et membre du C9.
Parmi les pèlerins de langue arabe, le pontife a notamment adressé sa bienvenue à ceux venus d’Egypte, où il se rendra les 28 et 29 avril prochains. Le Christ ressuscité nous aide à accueillir les souffrances comme de précieuses occasions de rédemption et de salut, leur a-t-il affirmé. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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