apic/Hong Kong/ Bouddha/ 24 metres
24 mètres de hauteur, 250 tonnes de bronze (030194)
Hong Kong, 3janvier(APIC/ Udo Schaufelberger) Plus de 10’000 fidèles ont
assisté la semaine dernière à Hong Kong à la consécration de la plus haute
statue de Bouddha du monde. La cérémonie réunissant 13 hauts-dignitaires
bouddhistes venus d’Asie et des Etats-Unis a été un des événements religieux les plus importants de l’histoire de la colonie britannique.
La statue de bronze, haute de 24 mètres et d’un côut de 13 millions de
francs domine la cité du sommet d’une colline de l’île de Lantau. De son
promontoire, Bouddha doit apporter la paix, l’harmonie et le bon développement pour Hong Kong, a expliqué Sik Chi Wai, le supérieur du monastère
bouddhiste voisin de Po Lin, qui s’est engagé pour ce projet depuis 20 ans.
L’érection de ce nouveau sanctuaire devrait apporter une influence accrue
du bouddhisme à Hong Kong et permettre le rassemblement de toutes les forces qui luttent pour le progrès social, a-t-il ajouté.
La statue d’un poids de 250 tonnes se range parmi les plus grands monuments du monde. Elle repose sur un socle de trois étages doté d’un escalier
de 260 marches. L’intérieur du bâtiment conserve une relique de Bouddha recueillie selon la tradition sur le lieu même de sa crémation il y a quelque
2’500 ans. Le socle comprend également une cloche de sept tonnes qui retentit 108 fois par jour « afin de soulager les souffrances du monde ». La statue sera également un point de repère pour les avions qui s’achemineront
vers le nouvel aéroport de Hong Kong.
Pour la construction qui a débuté en 1984, l’architecte, un catholique
de Hong Kong s’est inspiré de la Statue de la Liberté, dans la baie de New
York. Comme cette dernière, le Bouddah est constitué d’une armature d’acier
supportant 202 plaques de bronze pesant en moyenne 800 kilos. La pièce la
plus grosse est le visage de Bouddha d’une hauteur de six mètres.
L’érection de ce monument a aussi reçu de nombreux soutiens venus de
Chine populaire, tant de la part de dignitaires bouddhistes que de la part
des autorités civiles. Dans la perspective du rattachement de Hong Kong à
la Chine en 1997, la statue se veut aussi un symbole de l’unité du peuple
chinois et une garantie de liberté religieuse. (apic/us/mp)
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