apic/Ghana/ massacres
Tamale, 15février(APIC) Plus de 1’000 personnes ont perdu la vie au Nord
du Ghana durant les deux premières semaines de février lors de combats entre tribus. Leur nombre est beaucoup plus élévé que l’on supposait. Plusieurs villages ont été totalement brûlés, affirment les missionnaires à Tamale, capitale d’une province au nord de l’Etat africain.
Le conflit entre les tribus Dagomba et Nunumba d’un côté et les Konkomba
de l’autre s’est propagé aussi à Tamale. Les Konkombas y ont été pourchassés et leurs maisons détruites. Des paroisses et des institutions ecclésiastiques ont été envahies et trois voitures appartenant aux missions catholiques ont brûlé, informent les sources proches de l’Eglise.
L’armée, qui a essayé de reprendre le contrôle de la situation, a offert
aux Konkombas un abri dans les casernes, soulignent les missionnaires. Les
tribus Dagombas majoritairement musulmanes ont reproché à l’Eglise catholique d’avoir soutenu les Konkombas.
Le président du Ghana, Jerry John Rawlings, a annoncé l’état d’exception
dans sept provinces. Dans les années 80 les troubles au nord du Ghana avaient déjà causé des centaines de morts. (apic/kna/fs)
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