Pour s’opposer au fondamentalisme, à l’extrémisme, au radicalisme et autres ‘-ismes’, choisir entend approcher les mécanismes qui président à ces tendances et leurs caractéristiques – « Que l’on parle de politique ou de religion, le radicalisé a la certitude de détenir la vérité et veut l’imposer ».
Le contexte contemporain marqué par « le nihilisme ambiant et la perte de sens contemporain » est un terreau favorable, dans le sens où il accentue « les craintes apocalyptiques et les comportements extrêmes ». Dans cette perspective, « le radicalisme peut tout aussi bien se manifester par la recherche du risque 0 grâce aux sciences, que par celle d’un absolu mystique via un renoncement total. Dans les deux cas, celui qui se radicalise se heurte à l’utopie de sa propre maîtrise sur le monde et sur lui-même ». La lutte pourrait s’organiser en renouant avec la « culture du débat et de la rationalité », ou « le questionnement métaphysique ou philosophique ». (cath.ch/com/pp)
Choisir, Les extrêmes sont dans la nature
Pierre Pistoletti
Portail catholique suisse
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