Le politicien s’exprimait lors d’une rencontre, le 28 décembre 2017, avec le bureau exécutif du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), élargi à l’ensemble des principaux imams des neuf provinces du Gabon. Les responsables se sont rencontrés à la suite d’un incident à caractère extrémiste à Libreville. Le 16 décembre, deux reporters danois ont été victimes d’une attaque au couteau de la part d’un ressortissant nigérien se réclamant de la foi musulmane.
Lambert Noël Matha a ajouté que son gouvernement n’accepterait pas de «dérives». Il a relevé la préoccupation des autorités face à la présence de plus en plus importante de ressortissants étrangers, majoritairement ouest-africains, aux abords des mosquées et sur les trottoirs. Ces personnes se livrent souvent à la mendicité. Le ministre a ainsi exhorté les leaders musulmans à «encadrer toute activité».
Le CSAIG s’est dit disposé à œuvrer aux côtés des autorités gabonaises pour dénoncer et traquer tout acte délictueux aux abords des lieux de culte musulmans. (cath.ch/ibc/rz)
Raphaël Zbinden
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