Les Rois mages, a relevé le pape, ont offert des biens précieux au Christ, simple enfant. Pour le pontife, c’est ce que le Seigneur demande: faire un don aux plus petits, à ceux qui n’ont rien à rendre en retour. Ces dons gratuits ne manquent pas: du temps, une aide sans réciproque, le pardon. Faire cela, c’est le signe certain d’avoir rencontré le Christ qui S’est Lui-même donné gratuitement. Alors, l’Evangile se réalise pleinement.
Si les mages ont su voir le Christ, a expliqué le pape, c’est qu’ils ne se sont contentés de «vivoter», de regarder vers la terre et ses divertissements. Ils ont su avoir les yeux levés au ciel, vers un but élevé. Sans se laisser éblouir par les étoiles filantes des honneurs et de l’argent, les mages ont perçu l’étoile du Seigneur. Celle-ci invite «doucement», sans aveugler, mais est toujours présente.
Après avoir vu l’étoile, les mages se sont mis en marche. Suivre le Christ, a reconnu le pontife, est un chemin exigeant: «c’est un exode qui demande de se libérer des poids inutiles et des fastes encombrants». Il faut donc tout risquer pour rencontrer Celui qui «donne la liberté et distribue la joie». Ce chemin est ainsi toujours se remettre personnellement en jeu. Le risque pour le croyant serait de se croire au terme, d’arrêter de prier.
Juste avant l’homélie du pape, les dates le plus importantes de l’année liturgique ont formellement été annoncées: le mercredi des Cendres aura lieu le 14 février, Pâques le 1er avril, l’Ascension le 10 mai, la Pentecôte le 20 mai et la Fête-Dieu le 31 mai. Le 2 décembre, le premier dimanche de l’Avent ouvrira la prochaine année liturgique. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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