Parallèlement le pays prépare la mise en œuvre de sa nouvelle Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme religieux (PNPLEVT ) accompagné d’un plan d’actions 2018-2020. Aux côtés de la Somalie et du Nigeria, le Mali fait partie des trois pays africains les plus éprouvés par la violence des groupes radicaux musulmans.
Adopté en conseil des ministres, le 13 décembre dernier, la PNPLEVT se veut un cadre de référence pour la mise en œuvre, la coordination et le suivi-évaluation des actions du gouvernement contre ces phénomènes. Si son coût n’a pas encore été évalué, son financement sera assuré par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Il a été. Ses objectifs sont : la prévention et l’évaluation des menaces, ainsi que l’élimination des conditions propices au développement de l’extrémisme violent et le terrorisme religieux. Il vise aussi à contribuer à la lutte contre l’impunité conformément aux instruments internationaux, à apporter des réponses appropriées, en cas d’attaques terroristes
Selon l’Office de radiodiffusion-télévision du Mali (ORTM), un atelier qui prendra fin le 31 janvier, se penche sur l’identification les actions à mener et leurs modes de financements, à définir les modes de mécanismes nécessaires pour la mise en œuvre du plan.
Lors de l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a souligné que le gouvernement malien mènera une action déterminée pour combattre sans faiblesse et neutraliser tous les éléments radicaux de cette mouvance. Car, le terrorisme religieux veut détruire les Etats. Il veut un environnement où il n’y a pas d’Etat, tant au plan national qu’au plan international. (cath.ch/ibc/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/mali-trois-jours-de-deuil-national-victimes-terrorisme-islamiste/