24h pour le Seigneur: des témoignages de Chine, de Mongolie, d’Alaska

L’opération ’24 heures pour le Seigneur’ a suscité des témoignages venant de Chine, de Mongolie, d’Alaska, révèle Mgr Krzysztof Marcjanowicz, official du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

Dans son message pour le Carême, le pape François a annoncé le 6 février 2018 que l’opération ’24 heures pour le Seigneur’ serait reproduite les 9 et 10 mars prochains, pour la 5e année consécutive.

Dans au moins une église par diocèse, l’adoration eucharistique et les confessions seront proposées pendant 24h d’affilée. Mgr Krzysztof Marcjanowicz a retracé pour l’agence I.MEDIA la genèse de cette opération (1).

Comment est née cette initiative ?

Pour la première édition, il y a cinq ans, en juin 2013, nous avons commencé simplement avec trois églises ouvertes à Rome. Alors il n’y avait pas encore la proposition de confessions, mais seulement de l’adoration eucharistique. Et nous avons constaté que les fidèles étaient fascinés par le moment de silence dans l’église, parfois animé, et aussi par la présence de prêtres avec qui parler ou se confesser. Huit mois plus tard, nous avons donc décidé de réitérer l’expérience en mars 2014, sous l’appellation de ’24 heures pour le Seigneur’. La recette est simple: une église ouverte, des confessions, et l’adoration eucharistique.

Quels sont les fruits de cette opération ?

Ayant confessé à plusieurs reprises pendant la nuit au cours de l’opération, je me suis rendu compte qu’année après année, les personnes reviennent en confession. Je me souviens qu’au début, avec Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, nous avions tout préparé sans savoir vraiment si les gens viendraient. Et bien même à 2-3 heures du matin, il y avait du monde ! Nous avons été surpris de voir aussi à quel point l’idée s’était propagée. Trois ans plus tard, nous recevions des témoignages de Chine, de Mongolie, de l’Alaska, de parties les plus reculées du monde… Les gens venaient pour prier, pour sentir et recevoir le pardon du Seigneur, pour chercher le bien à travers la conversion.

A Sainte-Marthe, le pape François a parlé de la nécessité du silence pendant l’adoration. Est-ce un défi ?

De manière générale, il est très important qu’il y ait des moments de silence pendant la liturgie. Souvent on veut y insérer des chants, des paroles. Le silence est important pour la réflexion personnelle, mais surtout pour l’ouverture à Dieu qu’il provoque en nous. Nous Le rencontrons à travers la Parole et le Saint-Sacrement. C’est Lui qui me parle dans ces moments. (cath.ch/imedia/ap/be)

(1) Les informations sur les lieux concernés seront disponibles sur la page du site du Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation

Jacques Berset

Portail catholique suisse

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