Cette formation est organisée depuis 29 ans par la Pénitencerie apostolique, a expliqué son régent, Mgr Krzysztof Józef Nykiel, à L’Osservatore Romano. Et chaque année, les participants sont reçus par le pape François, en «signe tangible de son attention particulière» pour le sacrement de pénitence et de réconciliation.
Le but de ces cours, a indiqué le prélat, n’est pas de former des «techniciens du sacré» mais de donner aux confesseurs une adéquate préparation théologique, juridique et pastorale afin d’aider les prêtres à agir sur le modèle du Père miséricordieux. La confession, a-t-il insisté, est une mission très haute et pas facile qui doit éviter de tomber dans le formalisme.
Au cours de cette formation organisée du 5 au 9 mars, doit notamment intervenir un prêtre exorciste. Les confesseurs, a souligné Mgr Nykiel citant le pape, doivent en effet pouvoir reconnaître les personnes souffrant d’un »désordre spirituel». Il faut donc leur donner les instruments nécessaires. Ces cas requièrent discernement et, si besoin, de se tourner vers l’exorciste du diocèse.
Chaque année depuis 2013, le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation organise pendant le carême les ’24 heures pour le Seigneur’. A cette occasion, les églises sont ouvertes pour permettre aux fidèles de recevoir le sacrement de réconciliation. Au départ limité à quelques églises romaines, cet événement se déroule désormais dans des diocèses du monde entier.
A Rome, le pape François présidera une cérémonie pénitentielle durant laquelle il se confessera lui-même avant d’entendre quelques confessions. Cette année, les ’24h pour le Seigneur’ auront pour thème la phrase issue du psaume 130 : «Le pardon se trouve près de Toi». (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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