«J’attire à nouveau votre attention sur Vincent Lambert et le petit Alfie Evans», a affirmé le pape François. «Je voudrais confirmer, et ce fermement, que l’unique maître de la vie du début à la fin naturelle est Dieu. Notre devoir est de tout faire pour protéger la vie. Nous pensons et nous prions en silence pour que soit respectée la vie de toute personne, et spécialement celle de nos deux frères.»
Les parents de Vincent Lambert contestent la décision du CHU de Reims d’arrêter les traitements de leur fils, dans un état végétatif depuis 2008, rapporte le 17 avril 2018 la radio française Europe1. Les avocats de la famille ont déposé un recours en urgence, qui sera examiné le 19 avril.
Inconscient depuis décembre 2016, Alfie Evans est en soins intensifs à Liverpool (Angleterre). Des analyses ont révélé des lésions cérébrales incurables. Sur la base de celles-ci, des médecins ont réclamé devant la Haute cour anglaise l’interruption des soins, contre l’avis des parents.
Lors du Regina Cœli du 15 avril, le pape avait assuré de son soutien et de sa prière pour le respect de la vie du petit Anglais de 23 mois et du Français de 41 ans.
Avant l’audience générale, le successeur de Pierre a rencontré pendant vingt minutes en audience privée à Sainte-Marthe Thomas Evans, le père d’Alfie. Il lui a parlé de son combat judiciaire, alors que la justice britannique a décidé de retirer l’aide ventilatoire du petit patient.
Selon le journal italien La Nuova Bussola Quotidiana, cette audience a été permise par l’évêque de Carpi (Italie), Mgr Francesco Cavina. Après la rencontre, le pape a demandé au prélat de maintenir les relations entre la famille Evans et la Secrétairerie d’Etat pour s’assurer du respect de la dignité de l’enfant.
Le 16 avril, la justice britannique avait rejeté l’appel des parents d’Alfie de transférer leur enfant à l’hôpital pontifical du Bambino Gesù de Rome.
Par ailleurs, à quelques jours des réunions de printemps de la Banque mondiale, le chef de l’Eglise catholique a encouragé les efforts de ceux qui, par le biais de l’inclusion financière, cherchent à promouvoir la vie des plus pauvres. Ces efforts favorisent un développement authentique et intégral qui respecte la dignité humaine. (cath.ch/imedia/pad/rz)
Raphaël Zbinden
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