Parce qu»«²ils sont à la fois «»³consommateurs»«³ et «»³investisseurs»«³, a affirmé le professeur Sugranyes Bickel, les fidèles ont un rôle à jouer pour faire connaître l»«²enseignement de l»«²Eglise en matière d»«²Ã©thique dans la vie économique et sociale mondiale. La «»³contribution originale»«³ de l»«²Eglise dans ce domaine mérite une diffusion plus ample et nécessite la force des catholiques.
Ainsi, souligne Mgr Martin, la bataille que mène l»«²Eglise contre la corruption – qui frappe surtout les pauvres – requiert par exemple des mesures légales au-delà de la condamnation morale. Cela est valable dans bien d»«²autres champs: le travail – et en particulier le chômage des jeunes –, mais aussi la famille ou encore le phénomène de migration.
Instituée par le pape Jean Paul II, la fondation Centesimus Annus Pro Pontifice est un lieu de débat pour promouvoir l»«²Ã©tude et la diffusion de la doctrine sociale de l»«²Eglise. Pour célébrer son quart de siècle d»«²existence, la fondation réunira les 24 et 26 mai 2018 un groupe d»«²experts internationaux afin de trouver des moyens de comprendre les défis éthiques de l»«²Ã©conomie.
Cette conférence internationale – intitulée ‘Nouvelles politiques et styles de vie dans l’ère numérique’ – se tiendra au Palais de la Chancellerie à Rome et au Vatican. Parmi les nombreux intervenants de tous horizons, le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Ier, prendra la parole au sujet d»«²un «»²agenda chrétien commun pour le bien commun»«². Un discours prononcé en présence du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d»«²Etat du Saint-Siège.
Par ailleurs, à l»«²occasion de cet anniversaire, un timbre a été réalisé par l’artiste Daniela Longo pour le Bureau philatélique du Vatican. Il s»«²agit d»«²une représentation inspirée d»«²un détail de l’Adoration des Mages de Domenico Ghirlandaio, tableau conservé à Florence. (cath.ch/imedia/pad/rz)
Raphaël Zbinden
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