Pour le pontife, le problème «du fanatisme et de la propension à la violence» est le plus important en ce qui concerne le débat public sur la religion. En effet, considère-t-il, dès que l’homme n’est plus vu comme don de Dieu, il y a «désaccord, ressentiment et haine». Les chrétiens doivent participer à l’édification de la paix en étant unis dans leur témoignage du Christ.
Si la paix passe par les grandes œuvres d’aides de charité, affirme l’évêque de Rome, elle commence «simplement et modestement» par le langage de chacun. Les paroles doivent donc être bonnes, claires et fiables. Cela signifie de respecter les autres et de les considérer comme des «pierres précieuses» pour la construction d’une société «aimante de la paix», déclare le chef de l’Eglise catholique.
Dans son message, le successeur de Pierre relève que la rencontre se déroule dans la ville de signature des traités de Westphalie, en 1648, qui ont mis fin à la justification de la guerre «en abusant du nom de Dieu», note-t-il. Ces accords entre les puissances européennes établissaient en effet une norme de non-ingérence dans les affaires religieuses des autres Etats. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/pape-francois-la-paix-commence-modestement-par-le-langage/