L'armée suisse sollicitée pour la sécurité du pape à Genève

En vue d’assurer la sécurité lors de la visite du pape à Genève le 21 juin 2018, la police cantonale genevoise a sollicité l’aide de l’armée. Le Conseil fédéral doit encore en décider formellement, mais la chose est, a priori, acquise, a indiqué Mauro Reina, chef du protocole de la Confédération.

La sécurité personnelle du pape lors de ses voyages est assurée par un détachement de la Garde suisse. Mais la sécurité globale revient au pays hôte. En l’occurrence le canton de Genève. Pour les manifestations d’envergure, telle que cette visite du pape pour laquelle quelque 50’000 personnes sont attendues, la police genevoise peut faire appel à des contingents d’autres polices cantonales ou aux services de l’armée.

Le pape sera reçu à l’aéroport par le président de la Confédération Alain Berset accompagné des conseillers fédéraux Doris Leuthard et d’Ignazio Cassis.

Accès limité à l’aéroport

Par ailleurs la visite pontificale va perturber les accès à l’aéroport pour les voyageurs réguliers. L’accès au site ne sera pas garanti entre midi et minuit. En conséquence Genève Aeroport invite à ne se rendre à l’aéroport qu’en cas d’absolue nécessité. En raison de la forte affluence attendue, l’accès routier à l’aéroport et la disponibilité des parkings seront fortement réduits.

Il faudra refuser du monde à la messe

Enfin dans la feuille diocésaine, Mgr Charles Morerod invite les fidèles à arriver longtemps à l’avance afin d’éviter les désagréments dus au mesures de sécurité. «Les normes légales de sécurité nous limitent à 41’000 places, bien que Palexpo ait en soi une capacité supérieure. Ouvrir un lieu autre que Palexpo, pour que des gens puissent voir le pape sur un écran, pose plusieurs problèmes: la messe est déjà retransmise à la RTS, et l’ouverture d’un tel lieu engendrerait inévitablement des frais très considérables, alors que nous ne savons pas comment couvrir les frais déjà engagés…», explique Mgr Morerod.

«Le fait de devoir à la fois demander de l’argent et refuser des personnes est certes fort délicat, mais je veux mettre l’accent sur un point positif : le problème vient du succès (ce qui n’est pas garanti, en après-midi de semaine).

«Enfin, nous regrettons de ne pouvoir accepter toutes les personnes à cette messe. Mais nous enjoignons ces dernières à se réunir pour suivre cette célébration. Comme on le fait si bien en cette période de mondial de football !», conclut l’évêque de LGF. (cath.ch/com/mp)

Maurice Page

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