Réunis à Rome du 14 au 17 juin, cette fédération italienne regroupe ceux qui ont été décorés du ‘Mérite du travail’. Elle a notamment pour objectif de promouvoir la valeur morale du travail.
Une société qui ne se fonde pas sur le travail et ne le promeut pas « concrètement », a déclaré le pontife, est condamnée à « l’atrophie et à la multiplication des inégalités ». A l’inverse, une société qui essaie de « faire fructifier le potentiel » de chacun « pourra surmonter les plus grands obstacles ».
« On ne peut pas être heureux sans la possibilité d’offrir sa propre contribution, petite ou grande, à la construction du bien commun », a poursuivi le pape. En effet, le travail est « au cœur de la vocation » de l’homme et lui permet de poursuivre la Création, selon le plan de Dieu. Chaque personne a le devoir donc d’apporter sa contribution afin de ne pas devenir « passif » ou « se sentir étranger à la vie sociale ».
Trop de personnes, a-t-il déploré, restent « exclues du progrès économique ». Elles sont alors reléguées dans la marginalité et « souffrent du manque d’avenir » et d’espérance. Or, l’espoir d’un avenir meilleur ne repose pas d’abord sur les moyens matériels dont on dispose, a estimé le successeur de Pierre, mais sur le fait d’avoir « son propre travail ». (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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