Aimer ses ennemis et prier pour ceux qui nous persécutent, tel est le « mystère » auquel les chrétiens doivent se conformer pour être parfaits à l’image de Dieu. C’est une « grâce » à demander, a souligné le pontife.
« Prier pour ceux qui veulent me détruire (…) est vraiment difficile à comprendre », a-t-il poursuivi. Citant à titre d’exemple « les pauvres chrétiens russes envoyés en Sibérie pour leur seule foi », et tous ceux qui ont été internés dans les camps de concentration, à Auschwitz notamment.
Il en va cependant de la perfection chrétienne à laquelle les chrétiens sont appelés, a poursuivi le successeur de Pierre, incitant à prier aujourd’hui pour « ceux qui nous créent des difficultés », car cela nous met à l’épreuve. Selon lui, la prière chrétienne – « Seigneur bénis-le et enseigne moi à l’aimer » – s’oppose à celle du mafieux: « tu me le paieras ! » (cath.ch/imedia/ap/be)
Jacques Berset
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