Le pontife s’exprimait devant les 150 participants au Chapitre général de la Société du Verbe Divin, une congrégation missionnaire. Il a demandé aux «Verbistes» de sortir pour rencontrer les frères exclus de la société, en écoutant le cri de celui qui demande pain et justice.
Au sein de la congrégation, les prêtres doivent se sentir comme des frères, a demandé le pape François. Car le Seigneur «nous attire et nous unit» et donne la joie d’être fidèles les uns aux autres. Malgré la diversité des cultures, qui est une richesse.
Ainsi, a considéré l’évêque de Rome, une communauté unie dont les membres s’aiment est «la plus grande évangélisation». Ce qui ne veut pas dire ne pas se disputer ni discuter: cela arrive même dans les meilleures familles, a-t-il reconnu, mais à la fin règnent l’harmonie et la paix.
Pour parvenir à cette unité de «vrai missionnaire», il faut se laisser sanctifier par la Parole de Dieu, a indiqué le chef de l’Eglise catholique. Le missionnaire, a-t-il insisté, doit aller de l’avant avec la prière «pour seule sécurité». Ce qui nécessite de s’abandonner dans les mains de Dieu et d’avoir au cœur le feu de l’annonce de la Bonne Nouvelle.
Le pape François a également recommandé à ces missionnaires de ne pas oublier leurs origines qui sont «la racine qui donne de la vie». Pour cela, il leur a conseillé d’avoir à l’esprit les cimetières où sont enterrés des prêtres de la Congrégation du Verbe divin, souvent morts jeunes en terre de mission. Ce n’est pas une pensée lugubre, mais c’est reconnaître qu’ils sont la racine de la Congrégation, a-t-il estimé. La Société du Verbe Divin est un institut religieux masculin, fondé en 1875 par l’inspiration de saint Arnold Janssen, pour former des missionnaires à envoyer dans le monde. (cath.ch/imedia/xln/vaticannews/be)
Jacques Berset
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