Il faut apprendre, selon le pontife, « à faire confiance et à se taire devant le mystère de Dieu », pour contempler avec humilité et silence son œuvre. Car celle-ci, tant de fois, dépasse notre imagination, de la même façon que Elisabeth et Zacharie, parents de Jean Baptiste, ont expérimenté que « rien n’est impossible à Dieu ».
Sortant de son texte, le pape a ensuite demandé aux fidèles un examen de conscience, pour savoir si leur foi était « joyeuse et ouverte aux surprises de Dieu », ou au contraire, « plate ». « Suis-je capable d’avoir le sentiment de la grâce divine » face à l’évangélisation qui s’accomplit, aux saints, ou aux consolations du Saint Esprit, a-t-il interrogé.
A la fin de sa méditation, le successeur de Pierre a souligné que chaque famille était « un sanctuaire de la vie », priant la Vierge Marie pour que les parents soient conscients d’être les « collaborateurs de Dieu ».
Après la prière de l’Angélus, le pape a salué la béatification, le 23 juin au Paraguay, de Marie Félicie de Jésus du Saint-Sacrement (née María Felicia Guggiari Echeverría), mieux connue sous le nom de Chiquitunga. Moniale professe de l’ordre des Carmélites déchaussées, morte à 34 ans, elle est la première bienheureuse de ce pays d’Amérique du Sud. (cath.ch/imedia/ap/be)
Le portrait de Chiquitunga, de l’artiste Koki Ruiz Fabiola Ayala Organizacion Beatificacion Chiquitunga
Jacques Berset
Portail catholique suisse