Les jeunes, s’est enthousiasmé le pape, veulent lutter pour la famille. Pour cela, a-t-il conseillé, il ne faut pas se laisser « vieillir » mais au contraire garder la force de la jeunesse pour « transformer ». Cela demande de « se désinstaller », en d’autres termes de ne pas se laisser figer, pour aller de l’avant.
Toutefois, a prévenu le successeur de Pierre, « on ne peut regarder demain sans regarder hier ». Ainsi, le premier pas pour construire le futur est de réfléchir sur l’histoire et les traditions héritées du passé. Celui qui n’est pas « enraciné dans le passé » ne peut rien faire, a mis en garde le pape. Car ce sont les racines qui donnent « la force pour aller de l’avant ».
Comme souvent dans ses discours adressés à des jeunes, l’évêque de Rome a conseillé de parler avec les grands-parents et les générations plus âgées. Cette rencontre est une « tension transformatrice », a-t-il insisté. Avant d’ajouter: « rien ne peut être transformé sans tension ».
Le rassemblement des jeunes de la Conférence épiscopale des Antilles est réunie du 10 au 23 juillet 2018 à Fort-de-France, chef-lieu de l’île française de la Martinique. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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