Sur plus de 300 personnes présentes au sein de l’assemblée synodale, environ 25 sont des femmes. Parmi elles, onze sont des religieuses. « Je savais que nous serions peu de femmes, mais je n’imaginais pas si peu! », a confié Sœur Maria Luisa Berzosa, experte pour le synode. Comme les femmes sont peu nombreuses, a considéré pour sa part la Sœur italienne Alessandra Smerilli, « nous sommes peut-être plus écoutées ».
Cette 15e assemblée synodale ordinaire est un « synode d’ouverture », a estimé Sœur Hodgdon, vice-présidente du comité exécutif de l’Union internationale des supérieures générales. Ainsi, a expliqué Sœur Nathalie Becquart, ancienne responsable de la pastorale des jeunes au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), l’atmosphère est « très collégiale, tout le monde est vraiment écouté ».
Pour annoncer la Bonne Nouvelle, a poursuivi la religieuse française, « l’Eglise a besoin de tout le monde ». Pour Sœur Hodgdon, il faut donc « une plus grande participation » de « l’Eglise des gens » dans les « lieux de décision ». « Nous ne voulons pas du droit de vote » pour des religieuses au cours de ce synode, a-t-elle ainsi assuré. Ce qui n’empêche pas que ce point sera soulevé « pour de prochaines assemblées synodales ». « Nous verrons probablement un changement dans le futur sur qui vote », a-t-elle ajouté.
Historiquement, seuls les prélats pouvaient voter au sein des assemblées du Synode des évêques. Néanmoins, la récente constitution Episcopalis communio prévoit que des religieux non-prêtres peuvent voter. Le droit de vote au sein de l’aula n’est donc plus strictement conditionné à l’ordination. Ainsi, au cours de ce synode, deux hommes non-ordonnés disposent du droit de vote. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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