Oser l’être

Par les recommandations qu’ils adressent à leurs enfants, les parents ouvrent des pistes vers l’estime de soi.

Par les soins que le corps médical prodigue aux membres de la famille, et leurs favorables effets, il dispose les patients à faire un pas puis, au fil des jours, plusieurs vers l’estime de soi.

Le «qui-je-suis» prend forme dans l’enfance déjà. Le visage et le regard – la tête, diront certains – constituent les éléments premiers de l’être humain debout face à lui-même ou aux autres. Dans le regard de chaque unique sur la terre loge – regardez bien – un besoin de mieux-être dans son corps, son cœur, son esprit, son âme. Et probablement, mais on en parle guère, de rencontrer ce qu’un poète du dimanche nommerait «l’Auteur du Commencement».

Participer au mieux-être de l’homme, de la femme, de l’enfant… Coopérer à son propre mieux-être…Voilà qui «met de la lumière dans le cœur et permet de voir enfin quelques-unes des merveilles déposées là par Celui qui est, était et qui vient». Un père, un retraité a parfois envie de dire cela discrètement à ses petits enfants.

L’estime ou si l’on préfère les égards font partie des mots dont le sens échappe à plus d’un père, d’une mère de famille. Peut-être l’usage des mots considération, prévenance, assiduité, ménagement, petits soins, respect et quelques autres paroles et/ou actes tels fidélité, politesse, joie a tendance à disparaître.

En constatant que l’estime et l’humain comprennent le même nombre de lettres, un sourire apparaîtra sur un visage puis un autre. Sept lettres en regard de c’est à dire…

PhilGo

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