Il existe une nette tendance à souligner les actes criminels impliquant migrants et réfugiés, déplore le prélat, tandis que de nombreux aspects positifs des migrations actuelles sont atténués.
Il s’agit donc de neutraliser le discours négatif sur les migrants et les réfugiés, et ainsi rendre justice à la «forêt qui pousse plutôt qu’à l’arbre qui chute». Ce dernier fait certes beaucoup plus de bruit, mais n’est pas représentatif de la réalité, estime-t-il.
«Nous devons passer de la considération de l’autre comme une menace à notre confort» à quelqu’un qui, avec son expérience de la vie et ses valeurs, peut beaucoup contribuer à la richesse de notre société, écrit-il dans ce livre réalisé par des étudiants de l’Université pontificale grégorienne.
Le cardinal Parolin insiste également sur l’importance de souligner les responsabilités des chefs de gouvernement et des médias dans la promotion d’une vision positive de la migration. Selon lui, ceux-ci doivent faire en sorte de dissiper les préjugés comme les peurs et abandonner la culture dominante du rejet, comme l’a maintes fois demandé le pape François. (cath.ch/imedia/ah/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
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