Convoqués à Rome par le pape François, les présidents des conférences épiscopales devront aboutir à une «réponse complète et commune», estiment les quatre organisateurs – les cardinaux Blase Cupich et Oswald Gracias, Mgr Charles Scicluna et le Père Hans Zollner. Sans quoi, «nous échouerons à soigner les victimes et les survivants» et la «crédibilité» de l’Eglise dans l’annonce de la Bonne Nouvelle sera compromise dans le monde entier.
Afin de préparer au mieux cette rencontre, estiment les organisateurs, il est donc nécessaire pour chaque participant de «s’approcher et de visiter» des victimes, afin de «reconnaître la vérité de ce qui s’est passé». En rencontrant ces victimes, les participants pourront «apprendre de première main la souffrance qu’elles ont endurée». «C’est une façon concrète de mettre en premier les victimes», a considéré Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, à l’annonce de cette requête.
Répondre à cette souffrance est un défi, poursuit la missive, qui demande «solidarité, humilité et pénitence». Cela nécessite un engagement commun à la transparence et de responsabiliser tout le monde au sein de l’Eglise. Dans un communiqué accompagnant la publication de cette lettre, le Bureau de presse précise que la rencontre de février se concentrera sur les thèmes de «responsabilité, responsabilisation et transparence».
En même temps que la lettre, le comité d’organisation a envoyé aux participants un questionnaire à renvoyer avant le 15 janvier 2019. En apportant leurs opinions de façon constructive, les présidents des conférences épiscopales pourront ainsi participer à identifier où l’aide est nécessaire et à avoir une image complète de la situation.
Mgr Felix Gmür, président de la Conférence des évêques suisses (CES) dès le 1er janvier 2019, devrait représenter le pays à la conférence de février. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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