La prière du Notre Père se trouve en un endroit «stratégique» de l’Evangile de saint Matthieu, a indiqué le pape François: lors du sermon de la montagne (Mt 6, 9-13). Elle est ainsi enseignée par le Christ juste après la « révolution » que représente les Béatitudes.
A la base de ce discours, apparemment «moral» mais en réalité «théologique», a souligné le pape François, se trouve un «grand secret»: «soyez les fils de votre Père qui est au ciel». Les chrétiens doivent donc se tourner vers Dieu en tant que fils d’un Père qui connaît les besoins de chacun. Le Notre Père pourrait aussi être une «prière silencieuse», a déclaré François, car il suffit de se placer sous le regard de Dieu, de se souvenir de son amour.
Le Christ a enseigné le Notre Père en prenant ses distances avec les hypocrites qui prient ostensiblement pour être vus et non pour s’adresser à Dieu. Ce sont des « prières athées, sans Dieu », a-t-il asséné. A l’inverse, a-t-il affirmé, la prière chrétienne est un « dialogue continu » avec le Père, tissé dans le secret de sa conscience.
Après avoir assisté à un bref intermède festif animé par les artistes de cirque de Cuba, l’évêque de Rome a remercié les acteurs. « Avec ce spectacle, a-t-il salué, ils portent la beauté ». Une beauté qui requiert selon lui beaucoup d’efforts. « La beauté élève toujours le cœur », a-t-il estimé, rend meilleur et conduit à Dieu. « Continuez à offrir au monde la beauté », leur a ensuite demandé le pape François.
Le 6 janvier, a encore rappelé le Pape François, sera célébrée la solennité de l’épiphanie du Seigneur. «Comme les mages, a-t-il demandé, levons également notre regard vers le ciel». De cette manière seulement, il est possible de «voir l’étoile qui nous invite à parcourir les sentiers du bien», a-t-il assuré avant de souhaiter à tous une bonne année. (cath.ch/imedia/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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