Le Souverain pontife s’est attaché à commenter l’Evangile du jour (Jn 2, 1-11) dans lequel le Christ opère son premier miracle : l’eau changé en vin, lors des noces de Cana. Pour le pape, «ce n’est pas un hasard» que le début de la vie publique de Jésus commence par une cérémonie de mariage, car «Dieu a épousé l’humanité», a-t-il rappelé. Le Seigneur se manifeste comme «conjoint du peuple de Dieu» en révélant une «nouvelle alliance d’amour».
Lors de cet épisode, la Sainte Vierge demande aux serviteurs de faire tout ce que le Seigneur demande, a expliqué le pape François. Aujourd’hui encore, a-t-il insisté, cette «recommandation simple et essentielle» de la mère du Christ est un «héritage précieux» pour tous les fidèles et pour l’Eglise toute entière. Car «servir le Seigneur signifie écouter et mettre en pratique sa parole», a confié le successeur de Pierre. Le «programme de vie du chrétien» est donc de «faire confiance à la parole de Dieu et aux sacrements».
Après la prière mariale de l’Angélus, prononcée du Palais apostolique du Vatican le 20 janvier 2019, le pape François a fait part de «deux douleurs dans [son] cÅ“ur» : la Colombie et la mer Méditerranée. Le Souverain pontife a ainsi exprimé sa «proximité avec le peuple colombien» après l’attentat terroriste perpétré dans la capitale du pays et il a prié pour les 170 naufragés en mer Méditerranée, victimes de «traffiquants d’êtres humains».
Le 17 janvier dernier, un attentat attribué à l’Armée de libération nationale a causé la mort à Bogotà de 21 personnes, des élèves officiers âgés de 17 à 22 ans, ainsi que 68 blessés. Dès le lendemain, le pape sud-américain avait confié son «»³plus profond chagrin pour les victimes qui ont perdu la vie»«³.
Cette fois-ci, le Souverain pontife a souhaité «exprimer [sa] proximité avec le peuple colombien» après ce «grave attentat terroriste». «Je prie pour les victimes et leurs familles, a-t-il assuré, et je continue de prier pour le chemin de la paix en Colombie».
«Je pense aux 170 victimes naufragées en mer Méditerranée», a poursuivi le chef de l’Eglise catholique marquant alors un temps de silence. Ceux-ci «cherchaient un avenir pour leur vie», a-t-il assuré. Ils ont peut-être été victimes de «traffiquants d’êtres humains», a-t-il alors déploré invitant alors les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre à prier pour eux «et pour tous ceux qui ont la responsabilité de ce qui est arrivé».
Par ailleurs, cette semaine sera publié le message pour la Journée mondiale des communications sociales, a annoncé l’évêque de Rome. Son thème portera cette année sur «la communauté du réseau et la communauté humaine», a-t-il indiqué.
«Ressource de notre temps», Internet est une «occasion de rester en contact avec les autres» pour «partager des valeurs et des projets», a-t-il encore expliqué. C’est pourquoi, a-t-il annoncé, une plateforme officielle a été lancée pour le réseau mondial de la prière du pape : «Click to pray». Présentant cette application à l’aide d’une tablette numérique, le pontife a invité les jeunes à télécharger cette application «en continuant à prier avec [lui] le rosaire pour la paix».
A quelques jours de la première Journée internationale de l’éducation, créée par les Nations unies, célébrée le 24 janvier, le pape François a encore encouragé les efforts «pour que la paix grandisse dans le monde grâce à l’éducation». «J’espère que cela sera rendu accessible à tous» et «sans colonisation idéologique», a-t-il affirmé avant d’encourager les éducateurs et de leur souhaiter un «bon travail». (cath.ch/imedia/cg/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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