La cérémonie a eu lieu au palais Latran à Rome, a rapporté L’Osservatore Romano dans son édition du 5-6 février 2019. Né à Bilbao (Espagne) en 1907, «»²Don Pedro»«² a été élu supérieur général de la Compagnie de Jésus à la fin du concile Vatican II. Elu à vie, il est toutefois devenu le premier à démissionner de cette charge en 1983, après un accident vasculaire cérébral, avant de mourir en 1991 à Rome.
Ouvrant la phase diocésaine du processus de béatification et de canonisation du Père Arrupe, le cardinal De Donatis a souligné «»³la renommée de sainteté de ce véritable homme de Dieu»«³. Celle-ci s’est répandue et continue à se répandre chaque jour davantage après sa mort, a expliqué le haut prélat, non seulement à Rome mais également dans d’autres pays, où son exemple est resté présent et a profondément touché la vie des jésuites. En témoignent les nombreuses lettres de postulation parvenues du monde entier.
La figure de cet homme d»«²Eglise au cÅ“ur de missionnaire continue d’être admirée et vénérée, a encore indiqué le vicaire du pape François, selon qui «»³beaucoup comptent sur son intercession»«³. Un exemple de cet héritage réside selon le cardinal De Donatis dans les centaines de communautés, de maisons ou d’œuvres apostoliques portant son nom à travers le monde. «Tous témoignent de la reconnaissance des vertus remarquables de ce chrétien extraordinaire»«³, a-t-il insisté.
«Fidèle à la mission confiée à la Société par le Saint-Siège», a également expliqué le haut prélat, le Père Arrupo a guidé les jésuites et leurs collaborateurs dans la défense de la foi contre l’athéisme et l’incroyance par une étude sérieuse de la sécularisation et en créant des espaces pour les relations avec les non-croyants.
De même, a pointé le cardinal De Donatis, cet Espagnol a encouragé le dialogue Å“cuménique et interreligieux. Il notamment encouragé des tentatives de réconciliation entre les peuples, a-t-il encore été souligné lors de cette cérémonie d’ouverture. «La connaissance mutelle et l’estime entre des institutions telles que la communauté de Taizé en France ou celle de Sant’Egidio en Italie et le père Arrupe lui-même ont contribué à une meilleure collaboration réciproque». (cath.ch/imedia/pad/bh)
Bernard Hallet
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