Les Accords du Latran au cœur d'une table ronde au Vatican

La question romaine et les Accords du Latran seront au cÅ“ur d»«²une table ronde organisée par le Comité pontifical des sciences historiques le 12 février 2019 au Collège pontifical allemand à Rome.

Cet événement se déroulera à l»«²occasion du 90e anniversaire de la signature de ces traités par le Saint-Siège, représenté alors par le cardinal Pietro Gasparri, secrétaire d’Etat du pape Pie X, et le royaume d’Italie, représenté par le président du Conseil des ministres Benito Mussolini.

Ratifiés le 7 juin 1929, ils mettent fin à la «question romaine», survenue en 1870 après la prise de Rome et son annexion par la monarchie italienne. Ils réduisent la souveraineté temporelle du pape au seul Etat de la Cité du Vatican. Ils confirment que la religion catholique, apostolique et romaine demeure la seule religion de l’Etat italien, conformément au statut du royaume de 1848.

Plus d’un demi-siècle d»«²attente entre l»«²Etat italien et le pontife

Pour le Père Bernard Ardura, président du Comité pontifical organisateur, ces accords ont mis fin à plus d’un demi-siècle d»«²attente entre l»«²Etat italien et le pontife. Ils permettent notamment de répondre à la question fondamentale de «l»«²indépendance du pape».

Préfet émérite de la Congrégation pour les évêques et vice-doyen du collège cardinalice, le cardinal Giovanni Battista Re prendra part à cette réunion. Seront présents à ses côtés, outre le Père Ardura, trois universitaires italiens issus de trois universités pontificales différentes. Giuseppe Della Torre, président des Tribunaux de l»«²Etat de la cité du Vatican, prendra également la parole.

Par ailleurs le 7 février, le cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin s’est exprimé au cours d’un congrès d’étude à l’Université de la Lumsa intitulé ‘Le Saint-Siège et la cité du Vatican dans le nouveau contexte international’ à l’occasion de l’anniversaire des accords du Latran. Depuis des siècles, le Saint-Siège joue le rôle du «messager», a-t-il souligné. Par sa «neutralité positive», le Saint-Siège a la responsabilité d’être en conversation continuelle avec les autres Etats pour «assurer un avenir digne à l’humanité». Ceci est d’autant plus vrai, a-t-il encore estimé, que le monde actuel demeure «fragmenté et conflictuel». (cath.ch/imedia/pad/cg/be)

Jacques Berset

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